PSE 2021:
on en est où ?
Le 09 décembre dernier, les membres de la Commission de Suivi du PSE se sont réunis pour la deuxième fois avec la Direction et le cabinet LHH pour faire le point sur les départs en cours.
Il reste encore en suspens beaucoup de questions concernant le versement des indemnités de reclassement, notamment pour la création d’entreprise et le paiement des contrats livrés pour les commerciaux qui partent.
Les listes de postes vacants ne sont mises à jour qu’une fois par mois et c’est la règle du « premier arrivé, premier servi » qui prime.
La communication avec LHH n’étant pas toujours très fluide, certains salariés ont du mal à obtenir des rendez-vous ; l’accès à la messagerie professionnelle des salariés en préavis étant coupé la communication avec CANON devient pour eux très compliquée.
Bref, énormément de sujets sur lesquels les salariés concernés s’interrogent mais n’ont pas d’interlocuteur pour répondre à leurs demandes. Vos élus ont exigé de la Direction que des réponses et des éclaircissements soient apportés.
Il faut toutefois retenir que les effets négatifs du PSE se font durement sentir sur les collaborateurs restants. Comme le craignaient vos élus, la charge de travail des postes supprimés se répartit inévitablement sur d’autres postes.
Les collaborateurs restants héritent de tâches souvent très éloignées de leur cœur de métier et ce, sans formation, sans compensation financière et sans aucune préparation. Ils n’ont parfois plus le temps de réaliser les tâches inhérentes à leur fiche de poste, tant l’activité qu’ils ont dû reprendre les phagocyte. Ils ne savent finalement plus quel est leur rôle chez CANON, quel est réellement leur métier, quel est le sens de leur travail.
Pire ! Ils ont l’impression de n’être que des pions au service de la boite et non des humains !
Surcharge de travail, charge mentale, stress, perte de confiance en soi, manque de confiance en l’avenir, les conséquences sont d’autant plus brutales qu’aucune stratégie de « l’après PSE » ne semble avoir été envisagée dans ce plan de relance.
Les avertissements répétés des élus et leurs préconisations vis-à-vis de la souffrance au travail et des risques psycho-sociaux n’auront malheureusement été entendus ni par la DREETS, ni par de la Direction.